Les intérêts font partie des principaux facteurs qui permettent aux particuliers se diriger vers une banque. Le taux d’intérêt réel est un taux particulier qui ne dépend pas entièrement des banques. Afin de mieux vous situer dans son application au cas par cas, l’idéal pour vous serait de comprendre comment il est calculé.
Plan de l'article
Taux réel : définition
Le calcul du taux d’intérêt réel constitue en réalité la phase pratique de la compréhension du concept. Autrement, si vous désirez comprendre jusqu’à l’essence même du calcul, vous devez vous assurer d’avoir bien cerné la signification du taux d’intérêt réel. Pour ce faire, commencez donc par oublier toutes les idées complexes reçues sur la notion du taux d’intérêt réel. Ce taux est rare dans l’application au niveau des banques, mais il existe bien et ne s’utilise qu’en cas d’inflation durant une période précise.
A voir aussi : En quoi consiste la simulation de quasi-résident ?
Le taux d’intérêt réel s’obtient en tenant compte du taux d’inflation et le premier taux, le taux nominal. Quand l’inflation est constatée, la banque n’est pas épargnée des conséquences. Elle est d’ailleurs l’une des premières victimes. Les taux en cours ne peuvent ainsi pas être maintenus. Un équilibre doit être réalisé. Ainsi, le taux de l’inflation sera détecté et ensuite retiré du taux nominal. Cette opération donne naissance au taux réel. Le nouveau taux qui sera appliqué sur les opérations des emprunteurs et sur les épargnes.
Rappel sur la définition de l’inflation et du taux d’intérêt nominal
Comprendre le système de fonctionnement du taux réel demande d’avoir une certaine connaissance antérieure des deux autres taux qui apparaissent dans son calcul.
A voir aussi : Qui peut être bénéficiaire d’une assurance vie ?
Qu’est-ce que le taux nominal ?
Ce chiffre avec un pourcentage que vous voyez généralement affiché à la banque pour vos différentes opérations a pour nom le taux nominal. Il diffère selon que vous êtes un épargnant ou un emprunteur.
Quand vous êtes un ménage et que vous comptez faire garder votre argent par la banque, un taux nominal s’applique. Votre capital est multiplié par ce taux selon la durée et le résultat est l’intérêt. Pour vous alors, ce taux sert d’un moyen de calcul de prime pour avoir renoncé à la consommation d’une partie de votre capital.
Quand vous devez faire un emprunt, le taux nominal ne va pas en votre faveur, ce qui est normal. Les règles de calcul sont les mêmes sauf que c’est vous qui payez l’intérêt cette fois-ci. Vous rembourserez donc plus que vous avez pris. Ce sera votre gratitude envers la banque pour avoir consenti à vous remettre de l’argent.
Qu’est-ce que le taux d’inflation
Contrairement aux autres termes, l’inflation n’est pas un monopole de la banque. Généralement, après un fléau d’ordre mondial, le travail baisse considérablement. Par conséquent, les revenus et les disponibilités de biens chutent, mais les besoins croissent. En respect à la loi de l’offre et de la demande, les prix croissent aussi.
Pour un bien pour lequel vous dépensiez un euro, vous serez amené à dépenser plus. La monnaie perd ainsi de la valeur et vous perdez du pouvoir d’achat : c’est l’inflation. Le taux de variation général observé entre les anciens prix et les nouveaux est le taux d’inflation.
Méthode de calcul du taux d’intérêt réel
Pour trouver le taux d’intérêt après une inflation, il sera retranché du taux nominal le taux d’inflation. En effet, si le taux d’intérêt représente votre potentiel gain, le taux d’inflation représente la valeur qu’il perd après la hausse des prix. Il est de ce fait plus petit que le taux d’intérêt nominal. Voilà comment la formule du calcul a été établie.
En illustration, prenez l’exemple d’une opération bancaire réalisée au taux de 4 %. Sur la même période, une inflation survient avec un taux de 3 %. La banque ne peut plus vous appliquer le taux nominal. Vous subirez plutôt l’effet du taux d’intérêt réel qui est désormais de 1 %.
Par ailleurs, il est tout à fait possible d’avoir un taux d’inflation très élevé de sorte qu’il soit supérieur au taux nominal. Même dans ce cas, la formule ne change pas. Vous ferez alors face à des taux d’intérêt réel négatif ou positif selon la situation.
Vous l’aurez remarqué, le taux d’intérêt réel n’a pas la même incidence sur tout le monde. Il exerce même un effet opposé à celui du taux d’intérêt nominal.
Pour un épargnant, le taux d’intérêt réel étant toujours plus petit que le taux auquel il a accepté de placer son argent, c’est la catastrophe. Il perd littéralement en gain. Pour un taux d’intérêt réel positif, il a encore le droit de pousser un soupir. En revanche, pour un taux négatif, même son capital subit des conséquences.
C’est exactement l’inverse pour les emprunteurs. L’intérêt à rembourser devient moindre avec un taux réel positif. Avec un taux négatif, il retournera moins d’argent qu’il en a pris à la banque.